Nous poursuivons notre série d'articles dédiés aux métiers de la chirurgie réfractive avec cette fois-ci un focus sur la formation que reçoivent les ophtalmologistes pour exercer leur activité médicale. Comme nous l'avons vu, l'Institut bordelais de la vision regroupe un ensemble de métier ayant de très hautes compétences. L'ophtalmologiste, qui va pratiquer l'opération de votre myopie, la chirurgie de votre hypermétropie, ou encore la correction définitive de votre astigmatisme ou de votre presbytie, suit une formation extrêmement exigeante avant de pouvoir opérer votre vision. Nous allons ici aborder toutes les étapes de son parcours.
L’ophtalmologiste est un médecin ayant choisi comme spécialité le soin des maladies de l’œil. Il suit donc une formation de médecin en faculté de médecine, d’abord docteur en médecine, il se spécialise en fin de cursus vers les soins de l’œil.
Avant de commencer les études en médecine, certains prérequis sont nécessaires au jeune futur étudiant : Il est, en effet, préférable d’avoir réalisé un cursus scientifique lycéen (bac S) pour envisager une première année de médecine, qui est une des premières années de faculté parmi les plus difficiles et exigeante en France, et dans le monde. Comme toutes les études supérieures en France, cela commence par l’obtention d’un baccalauréat, et spécifiquement, un bac scientifique. Une fois le bac S en poche, l’étudiant peut s’inscrire en fac de médecine.
Les études de médecine en France ont été réformées récemment. C’est désormais le Parcours Accès Spécifique Santé, publié au journal officiel le 5 novembre 2019, qui décide de l’avenir des futurs prétendants à la pratique de la médecine en France, et donc, des futures ophtalmologistes. Le PASS, en pratique depuis 2020, apporte des modifications par rapport au précédent système. Il n’est plus possible de redoubler sa première année de médecine, la P1, et le procédé de numerus clausus a été aboli. Avant 2020, tous les ans, le gouvernement déterminait le nombre de médecins attendus en médecine, fixant ainsi le nombre de future admis, par ville. Par exemple, si 300 médecins étaient attendus à Bordeaux, 300 places étaient ouvertes aux étudiants de première année de médecine. Ce système, dit PACES a ainsi été supprimé.
Le PASS qui le remplace fonctionne comme suit : Après une première année de médecine, l’étudiant fait ses partielles de fin d’année. Trois solutions sont alors possibles :
1 – L’étudiant obtient une note supérieure à celle exigée par la faculté dans laquelle il est inscrit : Il entre alors automatiquement en deuxième année de médecine. 60 % du Numérus Apertus est remplis selon ce critère.
2 – L’étudiant obtient une note aux partielles comprise entre 10/20, et la note de passage automatique en deuxième année : Il n’est alors pas admis automatiquement en deuxième de médecine, et doit préalablement valider le nouveau concours de médecine. Le nouveau concours, n’est plus constitué de QCM. Il est fait d’épreuves écrites et orales. Aucun redoublement n’est alors permis. Des matières généralistes ont de plus étaient ajoutées, dans le but de permettre une réorientation facilitée dans une autre filiale des études supérieures de France (droit, lettre, Éco-gestion, etc.) en cas d’échecs à ces partielles, qui, on le rappelle, ne peuvent être redoublées. L’étudiant ayant échoué au PASS, peut obtenir une ultime chance de repasser le concours, en rejoignant la filiale LAS (Licence Accès Santé). Ce parcours, est une licence ayant des matières mineures en médecine. Si l’étudiant valide sa deuxième année de LAS, il obtient une deuxième et dernière chance de s’inscrire au PASS.
Une fois le PASS validé, l’étudiant à enfin accès aux études MMOPK (Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie, Kiné).
Le future ophtalmologiste en chirurgie réfractive va devoir suivre de longues études de médecine générale, après sa réussite à la première année de médecine.
Cela commence par le premier cycle d’étude médicale, formé par la deuxième et troisième année de médecine. Ce premier cycle, dont chaque année est sanctionnée par un examen, va permettre à l’étudiant d’acquérir une base de connaissances médicales et scientifiques solide. Des stages infirmiers sont également prévus afin de donner à l’étudiant une première expérience de terrain.
Les matières enseignées sont les suivantes : Cours d’anatomie, au cours duquel notamment l’œil humain sera abordé. L’étude des symptômes des maladies : la sémiologie, mais aussi la physiologie, la microbiologie, ainsi que d’autres matières qui seront abordées telles que la pathologie, de bactériologie et la pharmacologie.
En fin de troisième année l’étudiant obtient le DFGSM, le diplôme de formation générale en sciences médicales, qui équivaut à un niveau de licence.
L’externat, composé de 3 années d’études supplémentaires, est le deuxième cycle des études de médecine. Notre futur chirurgien de l’Institut Bordelais de la Vision va acquérir ici des connaissances théoriques et pratiques renforcées.
En plus d’étudier à la fac des matières comme la gériatrie, la neurologie, la cancérologie ou encore la pédiatrie, l’étudiant va passer de plus de temps dans un environnement médical. Ainsi, il va être salarié de l’hôpital, et pratiquer de nombreux stages, certains obligatoires, d’autre non, et réaliser des gardes.
Ces stages amènent une véritable expérience clinique à notre étudiant, qui apprend de nombreux aspect de la médecine tels que les urgences, la chirurgie, et qui le conforte toujours plus dans sa volonté de devenir chirurgien de l’œil.
L’étudiant étudie également le système de santé, la responsabilité et la déontologie médicale.
La 6ème année de médecine vient terminer le 2ème cycle, et accorde à l’étudiant le diplôme de formation approfondie en sciences médicales, équivalent d’un master, et qui ouvre les porte du 3ème cycle des études de médecine.
C’est à l’issue de cette année que l’étudiant va pouvoir se positionner sur un vœu de spécialité ophtalmologie. L’étudiant passe l’ECN, le concours des Épreuves Classantes Nationale. Ce célèbre concours, faisant partie des plus complexe, va donner la possibilité à l’étudiant, en fonction de son classement au niveau national, de sélectionner une spécialité, en fonction du nombre de postes disponibles, ainsi que la ville dans laquelle il va exercer. Le nombre de places disponibles pour chaque spécialité varie d’une année à l’autre, mais la spécialité ophtalmologie est en moyenne une des plus compliquées à obtenir, et requiert un positionnement dans le classement parmi les premiers.
En outre, la ville de Bordeaux est également très demandée. Notre étudiant va donc devoir travailler dur à la préparation de l’ECN, pour pouvoir pratiquer des opérations de chirurgie réfractive de l’œil à l’Institut Bordelais de la Vision.
Avec un classement à l’ECN de 301, notre étudiant obtient enfin ce qu’il cherche : La spécialité ophtalmologie avec un rattachement au Centre Hospitalier Universitaire de Bordeaux, le CHU Pellegrin.
L’étudiant va donc intégrer le CHU en tant qu’interne en ophtalmologie pour une durée de 5 ans. Durant son internat, le future ophtalmologiste va réaliser de nombreuses activités en hôpital, allant de la consultation, à la chirurgie au bloc opératoire, en passant par la réalisation d’examens médicaux, des gardes, gestion des patients sous la direction des ophtalmologues de l’hôpital. En pratique, le futur ophtalmologiste va exercer pleinement la profession, et se constituer l’expérience la plus solide depuis le commencement de ses études.
En plus de sa pratique de l’ophtalmologie, l’interne réalise de la recherche, et continue de se former, dans les vastes connaissances de la discipline. À ce niveau, il acquiert les connaissances les plus avancées dans l’œil humain, et toutes les maladies qui le concernent.
L’ophtalmologie est une spécialité médico-chirurgicale très variée. Comme nous l’avons vu dans notre premier article, il existe de nombreuses sous-spécialité en ophtalmologie, notamment due à la grande diversité dans les types d’opérations : chirurgie vitréo-rétinienne, chirurgie de la cataracte, du glaucome, chirurgie du strabisme, ou, bien sûr, la chirurgie réfractive.
L’interne va ainsi obtenir des bases solides en microchirurgie durant 5 années. C’est au cours de ces années que l’interne en ophtalmologie va choisir une sous-spécialité, dans un domaine qu’il préfère, et notamment passer de nombreux D.U, et D.U.I, qui vont renforcer sa formation.
Le DUI de chirurgie réfractive et de phacoémulsification donne la possibilité à notre interne de devenir, à l’issue de l’internat ophtalmologiste spécialiste en chirurgie réfractive.
Notre future ophtalmologiste spécialiste en chirurgie réfractive, s'apprête à quitter les bancs de la faculté.
Il lui reste un dernier devoir d'étudiant à rendre, avant d'opérer la myopie, l'hypermetropie, l'astigmatisme ou la presbtytie des patients désireux de ne plus porter de lunettes.
Notre futur ex-étudiant, va ainsi devoir présenter une thèse, devant un juré constitué de ses pairs, et de professeurs. Il va présenter un ainsi un sujet de recherche qu'il aura choisi, et sur lequel, il aura apporté sa contribution, développant des reflexions, et traitant le sujet choisi.
Après 11 années d’études suivant l’obtention de son bac, et après avoir présenté sa thèse devant le corps universitaire, l’interne devient médecin spécialiste ophtalmologiste. Il peut alors venir pratiquer la médecine spécialisée dans l'ophtalmologie.
Il est en outre compétent pour réaliser des opérations de chirurgie réfractive à l’Institut Bordelais de la Vision, et afin de vous libérer de vos lunettes et lentilles.
Les métiers de la chirurgie réfractive
Partie 1 - les professions de la chirurgie réfractive
La chirurgie réfractive de la myopie, de l'hypermetropie, de l'astigmatisme ou de la presbytie est une opération définitive de l'oeil qui nécessite de nombreux corps de métiers. Découvrez-les dans cette série d'articles !
Les métiers de la chirurgie réfractive
Partie 2 - l'ophtalmologiste
La chirurgie réfractive de la myopie, de l'hypermetropie, de l'astigmatisme ou de la presbytie est une opération définitive de l'oeil qui nécessite de nombreux corps de métiers. Découvrez-les dans cette série d'articles !
Les métiers de la chirurgie réfractive
Partie 3 - L'ophtalmologiste en détail
Retour plus en détail dans cet article sur l'artisan de la chirurgie refractive, l'ophtalmologiste. Dans cet article, nous découvrons toutes ses spécialités, et sous spécialités, afin de saisir au mieux l'étendu de sa compétence, a la hauteur de votre vision.
L'Institut Bordelais de la Vision est un centre spécialisé dans la chirurgie réfractive. Vous êtes myope, hypermetrope, astigmate ou presbyte et vous souhaitez vous faire pour ne plus porter de lunettes ou de lentilles de contact ? Contactez sans nous plus attendre par téléphone au 05 57 54 52 23, ou sur notre site Internet. A bientôt !